Coup de fatigue ? Misez sur l’acerola !

Appelée parfois cerise d'Amazonie ou des Barbades, l'acerola est une petite baie écarlate consommée traditionnellement contre la fièvre et la dysenterie. Son intérêt principal est sa concentration en vitamine C : un peu moins de 2 g pour 100 g de pulpe, soit 10 à 40 fois plus que l'orange ! Elle contient aussi du magnésium et du potassium, des vitamines A et B, du fer et des polyphénols, puissamment antioxydants.

Certaines études font état d'une action anti-infectieuse, anti-fongique et même anticancéreuse (chez l'animal), mais rien n'est officiellement validé. Si on ne la trouve pas sous nos latitudes, elle est souvent proposée en tablettes, pour une prise pratique.

Quand et comment prendre de l'acerola ?

Le choix du complément est facile dans la mesure où il ne contient pas de vitamine C de synthèse (il faut y veiller en regardant l'étiquette). On choisit un dosage à 500 mg d'acérola minimum et jusqu'à 1000 mg (1g), à répartir en deux prises, l'une le matin et l'autre le soir.

Contrairement aux idées reçues, la vitamine C le soir n'empêche absolument pas de dormir si elle est naturelle. On peut même la prendre juste avant le coucher, elle favorisera un sommeil récupérateur.

Les précautions à prendre : ne pas dépasser 250 à 500 mg/jour chez les enfants de plus de 6 ans. En raison de son acidité, elle est déconseillée chez les personnes qui souffrent de cystites à répétition. A éviter aussi en cas de goutte car elle peut augmenter le taux d'acide urique.

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